Résumé : Le docteur Constance Petersen est une psychiatre dans l'asile d'aliénés Green Manors. Son directeur vient d'être remplacé par le docteur Anthony Edwardes.
Test du Blu-Ray
édité par
Carlotta Films Blu-Ray disponible depuis le mercredi 29 novembre 2017.
Cette édition de La maison du Docteur Edwardes n'est proposée que dans un coffret de 4 films consacré à Alfred Hitchcock, édité en édition limitée à 3 000 exemplaires.
1.37 16/9 Noir et blanc MPEG-4 AVC 1080p La Maison du Docteur Edwardes était paru en DVD en 2005 chez Aventi. Le film est par la suite sorti en Blu-Ray aux Etats-Unis en 2012 chez la MGM. Le même master a visiblement été utilisé pour cette édition. Sans démériter, la copie n'arrive pas au niveau des Blu-Ray de Rebecca ou du Procès Paradine.
La définition est précise pour la majorité du film (et en particulier les gros plans). Certains plans sont moins bien définis.
Le noir et blanc est bien contrasté et présente un grain assez épais qui tend parfois vers du bruit numérique.
L'image est plutôt propre bien que plusieurs scènes comportent encore des tâches et autres artefacts ponctuels.
A noter que le montage proposé est plus court que sur le Blu-Ray Américain (dont la durée totale est d'1H58) qui comporte l'ouverture du film (4 minutes) et la musique de fin (3 minutes).
Comparaison Blu-Ray Carlotta (2017) / Blu-Ray MGM (2017)
(Partie gauche : Blu-Ray Carlotta (2017) - Partie droite : Blu-Ray MGM (2017))
Faire défiler la barre centrale pour comparer.
Comparaison Blu-Ray Carlotta (2017) / DVD Aventi (2005)
(Partie gauche : Blu-Ray Carlotta (2017) - Partie droite : DVD Aventi (2005))
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La version originale est propre avec des dialogues qui pourraient gagner légèrement en clarté. En tendant l'oreille, on peut entendre quelques craquements. La musique de Miklos Rozsa est bien restituée bien que manquant un peu de dynamique.
La version française offre des dialogues propres et clairs avec un tout petit peu de souffle.
Sous-titres : Français non imposés
Subliminal (VF - 16'09 - HD)
Laurent Bouzereau évoque les points communs avec Pas de printemps pour Marnie. Puis, il met en évidence les qualités visuelles du film et en particulier la séquence conçue par Salvator Dali. Il passe en revue les différents acteurs et analyse le rôle d'Ingrid Bergman.
Hitchcock / Truffault (VF - 23'30 - HD )
Ce célèbre entretien entre Hitchcock, Truffaut et la traductrice Helen Scott, permet de revenir sur la genèse du film et la séquence du rêve. François Truffaut avoue ne pas être admiratif du film.
L'éditeur a fait l'effort d'illustrer le dialogue audio avec des documents et extraits du film.
Les 16 minutes d'entretien sont complétées par une postface de 6 minutes par Nicolas Saada qui, en voix off, aborde la scène conçue par Salvatore Dali puis la façon dont Hitchcock filme Gregory Peck.
Bande-annonce (VOST - 2'07 - SD)
Crédits
Les bonus du Blu-Ray Américain (commentaire audio, documentaires, adaptation radiophonique) ne sont pas repris.
Disque 5 du coffret Alfred Hitchcock, les années Selznick Hitchcock / Selznick (VF - 22'34 - HD)
Réalisée en 2017, cette interview de Daniel Selznik, fils du célèbre producteur, se focalise sur les 4 films du coffret avec des commentaires sur les choix de David O'Selznick et l'influence de sa vie privée.
Il est question de la genèse de Rebecca et le processus de casting, l'apport de Dali sur le film La Maison du Docteur Edwardes. Enfin, il explique les raisons de la fin de la collaboration entre les deux hommes.
De trop nombreux extraits des films interrompent la présentation.
Monsieur Truffaut Meets Mr. Hitchcock (VF - 39'07 - SD)
Ce document de 1999 a été réactualisé en 2017 par son réalisateur Robert Fischer. Les coulisses du livre de Truffaut et de son interview avec Hitchcock sont analysés par plusieurs parties prenantes dont Claude Chabrol, Laura Truffaut et Patricia Hitchcock.
Un document instructif grâce à la diversité des intervenants.
Daphne du Maurier, sur les traces de Rebecca (VF - 57'25 - HD)
Ce documentaire produit par Arte dresse un portrait de l'auteur, de son enfance à son décès. La sortie du roman Rebecca puis son adaptation cinématographique sont à peine évoqués.
Home Movies (Muet - 35'41 - SD)
Il s'agit d'images du réalisateur et de sa famille et également du tournage de Chantage et Frenzy.
Crédits
Livre La conquête de l'indépendance
Cet ouvrage d'environ 300 pages (majoritairement du texte et près d'un tiers d'images) est exclusif à ce coffret. Il a été conçu avec le concours des Cahiers du cinéma. On y retrouve d'ailleurs un certain nombre d'articles extraits de la revue (et d'autres).
L'ouvrage comporte un premier essai signé Fabien Delmas consacré aux relations entre Hitchcock et Selznick.
Puis, chaque film est analysé autour d'articles d'archives.
La Maison du Docteur Edwardes est analysé à l'aide de quatre écrits dont deux d'Alfred Hitchcock.
Le réalisateur propose une vraie leçon de cinéma en 4 pages en illustrant la mise en scène d'une scène dramatique et le processus de création du suspense.
Puis, Nathalie Boudil s'attarde sur Salvator Dali et son apport à Spellbound (16 pages).
Dans un dernier texte de 9 pages, Nathalie Boudil décrypte le style Hitchcock en l'assimilant à un artiste.
En fin d'ouvrage, on trouvera un entretien d'archive entre Hitchcock et Peter Bogdanovitch, un article de Claude Chabrol et un lexique (de 1956) résumant les oeuvres du réalisateur.
L'extrait d'interview de Peter Bodganovitch débute par des questions générales sur la vision d'Hitchcock et sa façon de faire. Les deux dernières pages sont consacrées aux 4 films.
L'article de Claude Chabrol assimile ses films à une leçon d'éthique et insiste sur la place de la religion dans les scénarios.
(seul un extrait incomplet du livre nous a été transmis par l'éditeur à l'occasion de cette critique)
La qualité de cet ouvrage est de compiler ces textes variés d'intervenants qualifiés.